Salle 2051

La récolte sous forme de texte


Envie d'arrêter : la course à la consommation ; la compétition ; la course en avant ; l'auto-destruction environnementale ; les fausses promesses ; le fait de ne plus avoir de temps, de se laisser happer par les désirs des autres ;

Envie de réduire : le poid de la responsabilité individuelle ; le manque d'ambition et le manque de radicalité dans les observations et dans les solutions qu'on peut proposer : on ne propose que des solutions partielles ou raisonnables alors qu'on a besoin de solutions radicales.

Changer : vers une notion de responsabilité collective ; changer la centralisation des pouvoirs et décisions ; retrouver le sens de la parole ; tenir parole ; simplification administrative ; rapport au temps et au travail : penser le temps long et arrêter de penser juste à demain ; mettre en oeuvre un revenu d'existence ou revenu de base, indépendant de l'activité et qui permette de faire ce que l'on veut ; les conditions de la réussite (est-ce que le temps c'est de l'argent ? revoir les valeurs)

Amplifier : capacité de recul, capacité à s'interroger, la solidarité ; le recentrage sur le local, la proximité et la capacité résiliente des entreprises (small is beautiful) qui ont réagit très vite ; amplifier la réduction du temps de travail ; amplifier la reprise des choses par le local, le pouvoir de décision local ; amplifier le domaine de l'information dans tous ses champs ( il faut s'informer de tous les côtés et s'auto-déterminer); faire en sorte qu'on ait une connaissance commune et populaire : ça passe en local et par des conversations ; amplifier notre capacité à construire un destin commun ; le mode archipelique qui n'est pas l'éclatement

Et dans un monde idéal ? Les règles ont changé, la santé est conçue différemment, le délai d'action est plus rapide, en lien avec la sortie de la centralisation

Varia sur nos sentiments : surtout parvenir à se réapproprier notre temps. Au départ il y a sidération... Un éclatement, beaucoup de mouvements simultanés mais éclatés et chacun revendiquant son fanion... des fois l'offre pour agir en transition est trop pléthorique : on ne sait pas, on veut agir mais on ne sait pas par où commencer... l'unification des luttes et des combats ne nous permet pas d'être dans les besoins prioritaires des gens. C'est au niveau local qu'on s'engage pour agir sur les besoins des gens.