Entretien avec Gwenael Lacaze
, Chargé de projet à la Direction enfance famille du Conseil départemental de Loire-AtlantiqueAdaptation à la crise :
Le besoin est apparu de trouver un lieu de répit pour des enfants confinés avec leur famille chez qui ça ne se passe pas très bien en temps normal et où les choses s’exacerbent en période de confinement.Il fallait trouver un lieu de répit et organiser les interventions des acteurs. C’est un collège public avec un internat (patrimoine du Département) qui a été choisi, et il a fallu articuler l’intervention des acteurs : protection de l’enfance, agents des collèges du Département plus des volontaires (comme les animateurs sportifs), puéricultrices (c’est un accueil 3-18 ans), Education Nationale, sans oublier le ministère de la Justice au regard des statuts différents des enfants.
Le lieu de répit peut accueillir jusqu’à 20 enfants.
Ce que la crise nous apprend :
Il est possible de « contracter » les circuits de validation des différents opérateurs. Le choix opéré a été de donner une date d’ouverture, ce qui obligeait tout le monde à se mettre en ordre de marche pour être prêt à l’ouverture. L’objectif (vertueux) a balayé tous les problèmes et les postures. Les différentes protagonistes anticipaient les problèmes et les levaient avant de les soumettre aux autres.La période a permis de faire une expérimentation qu’en temps normal il aurait été difficile de mettre en place alors que le besoin était repéré.
Les besoins qui ont émergé :
Il fallait une haute technicité juridique pour sécuriser le projet.Lien sur un résumé de l'interview en vidéo